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Le témoignage d’Aurélie et sa famille

Le témoignage d’Aurélie et sa famille

Aurélie et sa famille hébergent Gul Agha, un jeune afghan, depuis 5 mois, dans une annexe aménagée dans leur jardin. Ils vous racontent !

« Depuis longtemps, j’avais l’idée d’apporter de l’aide à une personne exilée. Après avoir vu le film Pour Sama, je voulais que cette idée se concrétise. J’en ai discuté avec ma famille et j’ai pris contact avec plusieurs associations dont Cocotte & Marmite.

Cocotte & Marmite nous a rapidement présenté Gul Agha qui suivait des cours de français avant d’entamer une formation en informatique. Après l’avoir rencontré, nous avons décidé de l’accueillir avec la volonté que ce séjour chez nous lui permette enfin de se reposer, puis de s’intégrer avant de construire progressivement sa vie en France.

J’appréhendais un peu le regard d’une personne ayant traversé beaucoup de difficultés et d’épreuves sur notre vie privilégiée. Cette peur s’est vite estompée : Gul Agha est toujours positif et porte un regard bienveillant et amusé sur nos enfants, parfois trop gâtés. Il cherche aussi à se rendre utile, sans jamais être intrusif.

Nous partageons des repas et sommes allés occasionnellement au restaurant ou au cinéma ensemble. Pendant le confinement, il participe de temps en temps à nos jeux familiaux, s’occupe de nos lapins avec les enfants et participe même aux devoirs.
En tant qu’hébergeur, je pense qu’il ne faut pas attendre de la personne hébergée qu’elle réponde à notre image souvent stéréotypée des « migrants ». Il faut essayer de la laisser dévoiler progressivement, et seulement si elle en a envie, son histoire. On partage un quotidien, plus qu’une histoire.

Je suis heureuse de cette expérience. Pour les enfants, c’est une rencontre avec une personne qui a eu un parcours de vie totalement différent mais qui n’est finalement pas si différente. Même si Gul Agha a évidemment eu une vie plus difficile et est marqué par cette vie, il a, comme nous, des joies et des chagrins, des désirs et des rêves. Il ne faut pas avoir peur des réfugiés : ce sont des gens qui ont avant tout envie de vivre, de s’intégrer et de se construire un avenir parmi nous. »

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