La gastronomie malaisienne est une étonnante synthèse d’influences indiennes et chinoises. Le roti canai (prononcez « tchanaï ») est une spécialité indienne qui se mange partout du matin jusqu’au soir en Malaisie. Non, ce n’est pas du rôti du porc 😉 C’est un peu l’équivalent de notre baguette. En effet « roti » signifie « pain ». Ce pain s’apparente plus à une crêpe. Là-bas, les cuisiniers la préparent comme des pizzaïolos, en la faisant tourner sur elle-même. Le roti canai s’accompagne traditionnellement d’une soupe au curry, mais on le trouve à toutes les sauces, avec des mets autant salés que sucrés.
Pour 7 ou 8 « pains »
200 g de farine de blé
100 g de farine de riz
200 g de lait de coco
1/2 cuillère à café de sel
1 cuillère à café de sucre
De la matière grasse : huile, beurre … (les autochtones utilisent du ghee, le beurre clarifié)
Mélanger les farines, le sel et le sucre. Verser le lait de coco. Pétrir assez longuement pour obtenir une pâte plutôt élastique (je l’ai fait au robot) Former une boule et laisser reposer la pâte pendant 1 heure voire 2 heures.
Découper la pâte en petites portions puis les rouler en boulettes. Une par une, les étaler finement sur un plan fariné. Replier les extrémités en formant un rectangle tel une enveloppe.
Chauffer une poêle avec de la matière grasse. Faire cuire les crêpes environ 3 minutes de chaque face jusqu’à ce qu’elles soient bien dorées.
Les couvrir d’un linge ou de papier alu avant de les déguster. Chez moi, elles ont accompagné un bon curry, en alternative au riz Basmati.