Quand l’aligot ne file pas droit

Vous qui vivez à Paris, en Aveyron, dans le Massif Central, la région de Toulouse…vous connaissez bien l’aligot, cette délicieuse purée filante à la tome fraîche, spécialité de l’Aubrac. Et pourtant, saviez-vous que la plupart des aligots que vous mangez est fait avec des flocons de pommes de terre ? De l’aveu même de restaurateurs qui s’épargnent ainsi la corvée d’épluchage de patates. Triste réalité. Et même dans les petits restaurants auberges de pays au fin fond de l’Aveyron.

Comment reconnaître un vrai aligot dans le commerce ?

On trouve des barquettes d’aligot dans la grande distribution et même chez les hard-discounteurs. Je ne vais pas faire particulièrement ici la promotion d’aligot à réchauffer. Néanmoins, il en existe certains de bonne qualité au rayon frais (évitez ceux du rayon surgelés et non frais) C’est la coopérative Jeune Montagne à Laguiole qui les fabrique et les commercialise. Les ingrédients : pommes de terre, crème, tome au lait cru. C’est tout!

Lisez bien les étiquettes, la plupart d’autres préparations contiennent des flocons, émulsifiants…sachant que les mono et diglycérides d’acides gras proviennent souvent de graisse de palme… Évitez certainement les “préparations” d’aligot.

On en trouve également dans des magasins de producteurs fermiers. Autre astuce pour reconnaître la pomme de terre fraîche : repérer des petits points noirs au dos de la barquette, de la pomme de terre écrasée, comme à la maison !

Au restaurant, sur les marchés…il faudra compter sur le bouche à oreille et vos papilles pour capter le goût de la purée Mxxxxxxx 😉 Un peu râlant de payer du déshydraté 14€ le kilo !

Évidemment, je ne saurais trop vous conseiller de venir déguster l’aligot directement sur le plateau de l’Aubrac, au buron de Camejane par exemple.

Et vous, quelles sont les adresses de restaurants que vous connaissez cuisinant un vrai aligot pas déshydraté ?

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