5 faits sur les réfugiés

1. 1% de l’humanité est déplacé

Dans le monde, les déplacements atteignent un niveau record, car les conflits perdurent et les causes profondes gagnent en complexité. A la fin 2019, 79,5 millions de personnes étaient déracinés à cause de la persécution, des conflits, des violences et des violations des droits humains. Ce chiffre a quasiment doublé durant la dernière décennie, ce qui signifie qu’aujourd’hui une personne sur 97 a été contrainte de fuir son foyer.

2. Deux tiers de l’ensemble des réfugiés viennent de seulement cinq pays

Au total, plus des deux tiers de l’ensemble des réfugiés à travers le monde, soit 68%, viennent de seulement cinq pays. Les réfugiés syriens restent la principale population réfugiée dans le monde, avec 6,6 millions de personnes. Ils sont suivis par les réfugiés du Venezuela (3,7 millions), d’Afghanisan (2,7 millions), du Soudan du Sud (2,2 millions) et du Myanmar (1,1 million).

3. 3 réfugiés sur 4 sont pris au piège de crises prolongées

77% des réfugiés à travers le monde, soit près de 16 millions, se trouveraient en situation de déplacement prolongé. À la fin 2019, on dénombrait 51 crises prolongées, caractérisées par au moins 25 000 réfugiés accueillis pendant cinq années consécutives dans le même pays hôte. C’est par exemple le cas de la crise des réfugiés afghans, aujourd’hui dans sa cinquième décennie.

4. Plus de 95% des besoins de réinstallation ne sont pas satisfaits

Face à l’augmentation du nombre de réfugiés vulnérables, il y a un urgent besoin de places de réinstallation. Selon les
estimations, 1,4 million de réfugiés ont besoin d’être réinstallés parce qu’ils ne peuvent pas obtenir une protection adéquate dans leur actuel pays hôte. Toutefois, seulement 107 800 réfugiés ont été réinstallés dans 26 pays en 2019.

5. Demander l’asile n’est jamais un crime

Le droit de demander l’asile dans un autre pays pour ceux qui ont perdu la protection de leur propre pays est consacré par l’article 14 de la Déclaration universelle des droits de l’homme. La Convention relative au statut des réfugiés est le premier traité qui a donné une forme juridiquement contraignante aux idéaux de la Déclaration. Demander l’asile ne constitue donc pas un crime, même si la personne est entrée irrégulièrement dans le pays.

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