Comme chaque année et depuis 80 ans (exactement 80 ans puisque c’est l’anniversaire cette année !), se tient la foire internationale de Toulouse en avril.
En tant que nundinographe amateur (je vous laisse le soin de trouver ce que cela veut dire ;-), je n’ai pas manqué l’occasion de venir flâner dans les énormes allées et gigantesques halls situés sur l’île du Ramier. Le lundi, c’était gratuit (pour les femmes) alors allons-y !
Exposition d’anciennes affiches Foire de Toulouse
Cette fois, mon choix de visite s’est naturellement porté vers 3 univers : « les plaisirs gourmands » pour la gastronomie et la cuisine (comme c’est étonnant non ?), l’espace restauration en quête de dégustations impromptues et l’espace expositions pour surtout l’expo sur le Pérou et la route des Incas, histoire de m’évader un peu vers d’autres civilisations…
Côté cuisine, la Foire, c’est le résumé des tendances culinaires du moment : ustensiles divers et variés comme les petits moules à croissants ou à chaussons, couteaux ultra-performants, planchas, cocottes…on ne sait où donner de la tête.
Déjà 1h30 que je suis dans ces allées à ne rien louper…et c’est l’heure du déjeuner. J’ai d’abord goûté à (dans le désordre): du vrai parmesan, du lonzu de Corse, un bout de saucisse locale, un macaron, du chocolat aux noix, des ravioles de Romans, une gorgée de Banyuls, du saucisson au maroilles, du vinaigre à la vanille … ouf, pas mal. Mais il me reste un peu de place pour un petit plat du jour. C’est l’embarras du choix, de nombreux restos se sont installés là, dans une ambiance populaire sympa façon « fête au village ».
Truffade
Une fois rassasiée, direction l’exposition sur le Pérou et les Incas. Très réaliste, avec ses décors reconstitués, des objets de collection et des trésors archéologiques. Après avoir embarqué en gare de Cuzco, on passe du lac Titicaca à la cité perdue du Machu Picchu. Le clou de l’exposition est la salle du Trésor où chaque pièce a été réalisée par les artisans d’art du Pérou à partir des collections des musées incas d’Amérique Latine. Un aller-retour dans l’époque précolombienne plutôt instructif.