L’automne venue, je commence ma (sur)consommation de châtaignes et de noix, j’adore ça. 🙂 Avec la chance d’habiter dans une région où il est facile de s’en procurer. Hé oui, l’Ardèche et la Corse n’ont pas le monopole de la châtaigne.
Voici une variation de la pâte à lasagne classique avec de la farine de châtaigne, que l’on pourra trouver en épicerie fine de produits régionaux ou, plus facilement en magasin bio.
Pour un plat à gratin :
Pâte à lasagnes
130 g de farine de châtaigne
70 g de farine de blé T80 (semi-complète)
3 œufs
Garniture
Un pot de brousse de brebis (du Larzac sinon d’ailleurs suis pas extrémiste 😉 )
1 petit oignon
500 g de feuilles d’épinards frais
Sel et poivre
Huile d’olive
Optionnel : de la tome de brebis râpée pour le gratin
Préparer la pâte à lasagne : battre 2 œufs. Mélanger les farines et y ajouter les œufs battus. Former une boule. La laisser reposer au réfrigérateur pendant 1 heure.
Pendant ce temps, laver et équeuter les feuilles d’épinards et les faire revenir dans un peu d’huile d’olive. Émincer l’oignon. Mélanger la brousse avec l’oignon et les épinards. Ajouter 1 œuf battu et bien remuer le tout. Vous pouvez passer un coup de mixer. Assaisonner.
Porter à ébullition au moins 2 litres d’eau dans un grand faitout. Étaler finement la pâte à lasagne soit sur un plan de travail fariné soit avec un laminoir (machine à pâtes). Former des rectangles et les plonger dans l’eau bouillante. Au bout de 3 ou 4 minutes, ils sont cuits, on peut les égoutter à l’aide d’une écumoire.
Dans un plat à gratin, alterner couches de lasagne, garniture à la brousse, couches de lasagne et ainsi de suite. Terminer par la pâte à lasagne et éventuellement du fromage de brebis râpé.
Enfourner pour 10 minutes à 160°. Recouvrir le plat de papier sulfurisé ou alu pour éviter que le dessus ne sèche.
Déguster avec une salade verte aux noix.
PS : cette recette peut se réaliser entièrement avec des produits corses puisque sur l’île de beauté, la farine de châtaigne est monnaie courante, et la brousse (ou le brocciu en saison) est une valeur sûre ! Quand je dis que la cuisine c’est une histoire de goûts, pas de frontières …