Je ne vous apprends rien en disant qu’il y a autant de couscous que de régions du Maghreb. La particularité du couscous algérien et algérois est qu’il est blanc, autrement dit sans tomates dans le bouillon ni harissa.
Ce plat fait la part belle aux navets. Comme je l’ai préparé en pleine saison des courgettes, j’en ai ajouté également. Je précise que ma version est végétarienne. Traditionnellement, on y met du mouton ou de l’agneau.
Pour 4 personnes :1 kg de semoule
1 kg de navets marteau
2 courgettes (courgettes blanches)
2 oignons
400 g de pois chiches cuits
Du beurre et de l’huile
Du sel et du poivre
De la cannelle
Une cuillère à soupe de 4 épices
Préparer la semoule comme expliquer dans l’un de mes articles ici (qui reprend la méthode traditionnelle).
Couper les oignons en morceaux et les faire revenir dans de l’huile dans une grande marmite ou cocotte.
Découper les courgettes en gros morceaux dans le sens de la longueur. Réserver.
Couper les navets en deux aussi dans le sens de la longueur. Les mettre dans la cocotte et couvrir d’eau. Ajouter les épices, la cannelle, le sel, le poivre.
Porter le tout à frémissement et laisser cuire. Ajouter les pois chiches et les courgettes au bouillon à mi-cuisson (les courgettes cuisent bien plus rapidement que les navets). Quand les navets sont fondants, le couscous est prêt à servir.
Dans des assiettes creuses individuelles ou un grand plat, déposer d’abord la semoule puis les navets et les courgettes. Verser une louche de bouillon avec les pois chiches. Saupoudrer les navets de cannelle.