« J’ai connu Cocotte & Marmite alors que je suivais une formation de français à l’école Thot. Je n’avais nulle part où habiter à ce moment-là, et je dormais la plupart du temps dans la rue. J’ai fini par en parler à Héloïse de l’école, car cette situation devenait de plus en plus difficile à supporter.
C’était l’hiver, il pleuvait souvent et surtout, il faisait très froid. J’avais beaucoup de mal à étudier. Héloïse m’a alors donné le numéro de Cocotte & Marmite. Je n’osais pas les appeler, car j’avais peur qu’ils me disent qu’il n’avait pas de solution à me proposer. J’attendais donc impatiemment qu’ils me contactent. Le jour où j’ai reçu leur appel, j’ai ressenti un immense soulagement.
Cette formation à l’école Thot et ma rencontre avec Cocotte & Marmite m’ont beaucoup aidé. Je me sens beaucoup mieux aujourd’hui, car j’ai enfin l’impression que je peux aller de l’avant. J’habite dans un appartement à Évry – Coucouronnes, que je partage avec une jeune femme, Dejin.
Tout se passe très bien, notamment parce que Aisa, le propriétaire des lieux, a fait en sorte que nous nous sentions comme chez nous. Je peux désormais cuisiner tous les jours, ce qui me rend très heureux, et je peux aussi me concentrer sur les prochaines étapes de mon parcours de demandeur d’asile avec plus de tranquillité. »
Waisuddin est accueilli dans le cadre du projet d’hébergement citoyen de Cocotte & Marmite depuis Décembre 2018. Il est suivi dans ses démarches juridiques, administratives et sociales, en plus que dans son apprentissage de la langue française, par nos partenaires de l’école Thot (http://www.thot-fle.fr/). Notre bénévole Louise est la référente pour sa cohabitation.
Cocotte & Marmite s’engage à soutenir les demandeurs d’asile comme Waisuddin sur la durée. Notre association travaille constamment pour mener à bien le re-hébergement de toutes les personnes que nous faisons déjà héberger au sein de notre réseau d’accueil. Le re-hébergement constitue pour nous une priorité, afin d’éviter que ces demandeurs d’asile soient contraints de retourner à la rue. En moyenne, les demandeurs d’asile et réfugiés statutaires bénéficient de notre programme pendant 10 mois, avant de prendre spontanément leur indépendance dans la plupart des cas.