Voici un gâteau aux pommes d’une facilité d’exécution déconcertante. Un gâteau qui fond dans la bouche. Normal, il ne contient pas de farine et fait la part belle aux fruits puisque un bon kilo de pommes est nécessaire. A faire et refaire, tant qu’il y aura des pommes comme dirait l’autre…
Pour un beau gâteau, il faudra :1 kg de pommes
50 g de raisins secs
3 œufs
50 g de poudre d’amandes légèrement torréfiées au préalable (c’est-à-dire passées au four pour relever leur saveur)
40 g de fécule (maïs, pommes de terre…)
50 g de beurre
60 g de sucre complet (ce n’est pas beaucoup, parce que je préfère servir le gâteau avec un coulis sucré ou une crème)
1 cuillère à café de bicarbonate
Une goutte d’extrait de vanille (ou une gousse)
1 cuillère à soupe de 4 épices (j’avais des épices à pain d’épices toutes prêtes)
1 cuillère à soupe de cannelle
5 cl de rhum
5 cl de lait d’amande (ou lait d’avoine, riz… ou lait de vache si vous ne voulez pas vous embêter)
Pour la réalisation, rien de plus simple et rapide : dans un premier temps, faire tremper, à l’avance, les raisins dans le rhum. Préchauffer le four à 200°.
Il suffit de mélanger les œufs entiers avec le sucre, la poudre d’amandes, la fécule, le beurre, la vanille, les épices. Verser le lait d’amande puis le rhum avec les raisins. Ne pas oublier le bicarbonate. On obtient une « pâte » très liquide mais c’est normal.
Il faut ensuite trancher les pommes au robot pour qu’elles soient très fines. Vous pouvez le faire au couteau mais cela sera long et fastidieux. A la mandoline aussi. Mais le robot (que j’utilise peu, juste pour les carottes râpées) est bien utile dans ce cas 😉 Mélanger les pommes à l’appareil aux œufs.
Verser le tout dans un moule à manqué aux bords assez hauts et beurré au préalable. Enfourner à 180° pendant 35 à 40 minutes. Le fondant est cuit quand la lame d’un couteau plantée dedans ressort nette. Le laisser refroidir avant de le démouler.
Pour accompagner ce délice, je vous suggère une crème anglaise, une simple cuillère de crème épaisse fermière légèrement fouettée ou, encore plus gourmand, un coulis de caramel au beurre salé.
PS : je l’apprécie particulièrement réchauffé/tiède.